Une formation ou une transe-formation ?

1 03 2024

Que retenir de plus de ma formation, après tout ce que j’ai déjà écrit précédemment ? Les gens, je crois. Je ressors de là avec un sentiment ambigu et paradoxal par rapport aux gens. Cette formation a été l’occasion de rencontres très intéressantes mais dix jours après qu’en reste-t-il au fond ? Je réalise que pendant 7 jours je n’ai fait que des rencontres sans suite. Et je me demande si c’est lié à moi ou si c’est lié à eux ? Ou encore à ce format de 7 jours qui ne permet pas d’approfondir plus que ça ? Pour ce qui me concerne, je sais pertinemment que 7 jours ne sont pas suffisants pour que je puisse donner ma confiance et recevoir celle des autres. Et puis il y a des personnes vers lesquelles j’ai envie d’aller et d’autres pas du tout. Quand je repense aux personnes à qui j’ai le plus parlé le premier jour, elles ne sont pas du tout celles à que je parlais le dernier vendredi. Un tri s’est opéré, au fil des jours, par affinités. Et la fin de la formation a mis fin à ces embryons de relations possiblement plus profondes. C’est la vie.

Les gens c’est d’abord ce jeune type au pantalon rouge qu’on voit en premier plan sur la photo. Dès le premier repas du midi dans la cuisine, je l’ai trouvé détestable. Pendant que je faisais réchauffer ma bouffe dans un micro-onde je l’entendais pérorer en répondant à la question que tout le monde se pose le premier jour :

« Tu fais quoi dans la vie ?

-Je suis influenceur.

-Influenceur ?? (Interlocuteur incrédule et sous l’emprise de ce mot ridicule)

-Oui, j’ai une chaine Youtube et surtout je vends ma voix pour des vidéos d’autres influenceurs. Et patati et patata. Que vas-y je suis le plus beau, que vas-y j’ai la plus belle voix, que vas-y je suis insupportable mais je ne le sais pas car je suis trop imbu de ma personne. »

L’écoute de cette conversation volée m’a fait décider que lui non, certainement pas. Impossible d’aller lui parler. Beaucoup trop jeune, beaucoup trop con, quand il sera devenu intéressant pour moi je ne serais plus là pour l’écouter car c’est dans tellement longtemps que je serai déjà mort. Cela me fait penser qu’il n’y avait pas beaucoup de jeunes. Les plus jeunes frisaient avec la trentaine ou un peu plus, l’influenceur devait être le plus jeune de tous. Et tant mieux car je ne sais pas comment j’aurais supporté des plus jeunes. Écouter ce grand con d’influenceur m’a fait mieux comprendre les mots assez douloureux de mon Remarquable Ami lorsqu’il m’a raconté ses premiers pas dans un BTS où il ne côtoie que des jeunes d’un peu plus de 18 ans. La misère. Quand je dis que je n’ai pas parlé à l’influenceur de toute la semaine, c’est faux. En effet le jeudi, alors qu’il annonçait juste derrière moi pour la cinquantième fois de la semaine qu’il est influenceur, je me suis retourné pour lui demander :

« C’est quoi le nom de ta chaine ?

-Motivation Mania. Une chaine sur la loi de l’attraction.

-Connais-pas. »

Et je me suis replongé dans la dégustation de mon riz Thai et dans une conversation plus intéressante avec Perrine, j’y reviendrai plus tard. Jusqu’au moment où j’ai entendu l’influenceur dire qu’il aimait bien la chaine de La Botanique du Cœur. Comme je connais cette chaine, que je l’aime bien, je me suis retourné vite fait pour glisser :

« Ah ça je connais, par contre. Et c’est vachement bien. »

Et pan, dans les dents. Je ne me suis pas trouvé très sympa sur ce coup, mais comme c’est mon inconscient qui a pris le dessus, je me suis pardonné sans trop de problème.

Heureusement quand je pense aux gens, il n’y a pas que l’influenceur dont je ne me souviens même plus du prénom, mais il y en a plein d’autres. Ce qui est très sympa, c’est la variété des profils des personnes inscrites à la formation. Il y avait de tout. Que ce soit au niveau géographique même s’il y avait une majorité de parisiens. Ou au niveau expérience professionnelle. J’ai pu discuter avec une jeune (28 ans mais d’une maturité incroyable) magnétiseuse de Puy-Guillaume dans le Puy de Dôme profond. J’ai l’impression que c’est à elle que je dois ma crève d’anthologie. Elle était accompagnée de sa maman, une infirmière bougon et taiseuse, qui n’accrochait pas du tout à la formation. Ce qui me permet d’aller sur un sujet digressif mais tant pis, je reviendrai aux gens plus tard.

Car oui, la formation n’a pas du tout fait l’unanimité au sein des stagiaires. Si j’ai tout adoré de A à Z, pas mal d’autres étaient totalement largués et ne s’attendaient pas du tout à ça. Il faut dire que certains viennent un peu là parce qu’ils ont aperçu de la lumière. Ce que j’essaie de dire c’est que certains sont là par simple curiosité et qu’ils font cette formation un peu au pif, pour voir. Et si ça ne colle pas ils n’iront pas plus loin. Marielle l’infirmière n’a pas terminé. Il faut dire que l’Arche est un peu l’école d’hypnose la plus intello, la plus haut de gamme, limite bobos branchés de France. Dans leur enseignement on ne donne pas de trucs du style : dis ça au client et il va arrêter de fumer. Ici, nous dit-on à l’Arche, on ne vous donne pas de scripts à réciter par cœur, mais on vous donne une structure. Ensuite à vous de faire appel à votre créativité pour créer votre propre style. Tu penses que ça me parle un tel discours !! Mais pour d’autres, ce n’est pas du tout ce qu’ils attendent d’une formation. Ils veulent du clé en main. Arrêt du tabac, je dis ça. Perte de poids, j’ai ce script. Stress, je récite ci. Tous ceux qui rêve d’une telle méthode se retrouvent à l’Arche complètement perdus, en panique totale et n’acceptent pas de ne pas tout savoir maitriser en 7 petits jours.

Peut-être parce que j’avais beaucoup regardé de cabinets publics de Kevin Finel, ce que je recommande à tout le monde de faire au moins une fois, j’avais très bien deviné toutes les grandes lignes de leur philosophie. Oui, car il s’agit de ça, ou pas loin. En hypnose, il y a des chapelles. La chapelle de l’Arche ne ressemble pas à la chapelle du Dr Madelrieux. Lui, il est beaucoup plus brutal et en plus il se la pète gravement. Il n’enseigne que des protocoles clés en main. Il y a la chapelle de l’IFHE avec Olivier Lockert qui a inventé l’hypnose humaniste. Je pense que ça aurait pu être aussi OK pour moi. Désolé, mais je risque d’utiliser beaucoup OK à l’avenir, car on utilise fréquemment ça en hypnose. C’est ok pour toi ? Après mes 7 premiers jours passés à l’arche, je crois pouvoir affirmer que je suis tombé dans la chapelle qui me convient. Un simple coup de bol ?

Si j’en reviens aux gens, j’ai rencontré Perrine une jeune médecin généraliste installée à côté de Dijon. Nous avons très bien parlé pendant tout un repas de midi. Même si elle est jeune, une petite trentaine, elle a déjà des problèmes avec la médecine générale. Elle trouve qu’elle donne trop de médicaments pour soulager des symptômes sans jamais traiter le fond des problèmes. Comment ne pas m’entendre avec elle ? Elle énonçait exactement ce que j’ai écrit dans mon manuscrit sur le chapitre Ayurvéda. Du coup, je lui ai parlé de cette médecine indienne qui pourrait peut-être lui donner des clés un jour prochain. En plus de l’hypnose qu’elle envisage pour les fumeurs ou pour les diabétiques qui ne peuvent pas s’empêcher de bouffer. Et j’ai rajouté pour les insomniaques, les stressés, les gens en burn-out. Perrine, c’est un coup à ne plus faire de médecine générale, bientôt. Elle a bien rigolé, mais ne m’a pas dit non. Je n’ai pas gardé son numéro de téléphone.

J’ai aussi discuté avec Anh Mai une dentiste installée en région parisienne qui se dit que l’hypnose pourrait lui être utile pour détendre certains de ses patients.

Avec Sophie, une psychomotricienne qui faisait un retour car elle estimait qu’elle n’avait pas suffisamment pratiqué depuis sa première formation. Elle m’a donné des retours sur ses difficultés à faire revenir ses clients. Quand elle m’a expliqué comment elle procède, j’ai compris qu’elle fait exactement comme une de mes anciennes collègues qui s’était lancée dans la sophrologie avant de revenir récemment à la visite médicale et que j’essayais de convaincre, sans succès, qu’il suffit de demander : et quand est-ce qu’on se revoit ? Mais elle n’avait jamais osé le dire, elle trouvait que ça forçait trop la main des clients. En écoutant Sophie, je me suis demandé si ce frein n’était pas plutôt féminin que masculin, car, pour ma part, je ne vois pas où il y a un problème avec le fait de poser une question. S’il ne veut pas le client n’a qu’à dire, non. Non ? Je n’ai pas gardé le numéro de téléphone de Sophie.

J’ai aussi joué au tennis de table avec Nicolas un infirmier très sympa. Nous avons fait deux exercices ensemble et j’ai vraiment bien aimé quand il était mon opérateur. Ce qui le fait ressortir par rapport à d’autres personnes avec lesquelles ce n’était pas du tout le cas. L’hypnose est un peu une question de feeling. Ou plutôt beaucoup. Je n’ai pas gardé son numéro de téléphone. Je crois qu’il revient en avril. Ce serait vraiment trop cool pour le Ping Pong.

J’ai un peu sympathisé avec Jean-Yves. Région parisienne, motard, anti-Hidalgo, mais intéressant, intelligent. Il est patron d’une boite de conseil en média, un truc totalement improbable dans ma cambrousse. Il intervient surtout dans des radios, des télés pour voir comment optimiser leurs process et donc leurs dépenses. Il m’a fait marrer quand le jeudi, il fallait mettre la conscience de son sujet dans une main en catalepsie et demander à la conscience de faire signe avec un mouvement de doigt quand c’était fait. Il regardait les formatrices avec des yeux ouverts grands comme des soucoupes volantes. Mais c’est quoi ce truc de parle à ma main ??? Ce n’est que le vendredi après-midi qu’il a compris que ça pouvait lui arriver à lui aussi. Rien de tel qu’une bonne expérience de transe hypnotique pour comprendre que ça arrive vraiment dans le corps à l’insu de notre plein gré. Je n’ai pas gardé son numéro de téléphone.

J’ai aussi discuté avec Kamel, le type qui tombe en transe plus vite que son ombre. Même quand tu parles à quelqu’un d’autre, il finit avec une catalepsie intense des yeux. Et si tu ne l’as pas vu, il est capable de te demander de le faire revenir car il n’y arrive pas tout seul. Comme quoi, on est loin d’être endormi en hypnose. D’ailleurs à l’Arche, ils défendent l’idée qu’il est possible d’opérer debout, ou les yeux ouverts, pourquoi pas en marchant, mais surtout pas allongé. C’est tout sauf une relaxation. Kamel est coach vocal pour des chanteurs. Ou plus exactement pour des rappeurs dont j’ai zappé les noms. Il a été choriste pendant plusieurs à la Star Académie, je crois. Et quand il s’est mis à chanter le dernier jour, au moment du départ, je peux te dire que ça m’a hérissé les poils des bras d’entendre une voix pareille. C’est si incroyable que je me demande encore d’où il sort cette puissance vocale. Sa voix ne vient pas de la bouche ou de la gorge, non, elle émane de son corps en entier. Je peux le confirmer car pendant une pause de midi, je me suis retrouvé avec Kamel et Abir, autre membre de mon sous-groupe, qui est une chanteuse professionnelle d’origine tunisienne et j’ai eu droit à une démonstration, rien que pour moi, de chansons en arabe. C’était si beau que j’en suis encore sous le charme. Que ce soit elle ou lui, ils ne chantaient pas, non, ils jouaient leur chanson avec tout le corps, comme des acteurs. Même si je ne comprenais aucune des paroles, il me semblait comprendre le texte en totalité. Sur leur visages, dans leur attitudes s’écrivait la tristesse indicible des mots. J’ai vécu cette pause du jeudi midi comme un moment extraordinaire et merveilleux. Fuck !! Merci à la vie. Dommage, mais je n’ai pas gardé leurs numéros de téléphone.

Et pour terminer, sinon mon texte sera beaucoup trop long, il y avait Antoine. Antoine est un grand gaillard, brun, les cheveux longs, attachés avec un catogan, une barbe assez longue et fournie, une voix forte et puissante. Il était dans mon sous-groupe ce qui m’a rapproché de lui. Aujourd’hui, il est propriétaire de 3 restaurants, si j’ai bien compris car je trouve ça énorme, à Guéthary dans le Pays basque. Avant Antoine était dans la pub. Il cherchait des endroits sublimes dans le monde entier pour pouvoir y tourner les publicités de plusieurs marques en même temps. Quand il trouvait un beau spot de tournage – comme au surf – il pouvait y tourner ensuite une pub pour un parfum, une pub pour une voiture et pub pour un sac à main. Plutôt des trucs de luxe. Puis il a eu envie de se poser, d’où les restaurants. Mais comme il n’aime pas du tout la restauration, c’est plutôt le truc de sa femme, il cherche une autre voie, ce qui explique sa présence dans cette formation d’hypnose à l’Arche. Je me souviens d’Antoine car il m’a fait vivre ma meilleur expérience d’opérateur. C’était le dernier jour, juste avant de partir. Pour l’exercice, il fallait se remémorer un souvenir plaisant. Il devait replonger dans son souvenir et à chaque moment où je percevais que c’était agréable pour lui, je faisais un ancrage sur son épaule en posant ma main dessus. Il m’a emmené en Islande à Reykjavik dans un festival de musique. Il était dans un concert et il avait très, très envie de pisser. Mais il y avait la foule aux toilettes. Pas le temps d’attendre. Il est donc sorti pour trouver un endroit dehors pour soulager son envie pressante. Et comme il n’aime pas pisser en public, il s’est retrouvé à marcher un bon moment. Il a continué dans le froid jusqu’à arriver près d’un lac suffisamment au calme pour lui permettre d’enfin se soulager. Il a commencé à pisser et il a ressenti un soulagement incroyable, proche d’une volupté divine. Puis il a ressenti la chaleur des vapeurs d’urine remonter vers lui. Suivies d’une odeur d’ammoniac. Tous ces détails venaient alors qu’il était déjà bien parti et que ma mission était de lui demander : Et tu sentais quoi ? Et tu ressentais quoi ? Et tu entendais quoi ? Et tu voyais quoi ? Et soudain, il avait levé les yeux pour découvrir une aurore boréale au loin, bien au-dessus lac gelé. Il n’avait jamais vu de couleurs si belles. Elles s’entrelaçaient, se mélangeaient pour former d’autres couleurs, elles flottaient dans l’air, irréelles et magiques. Cette beauté esthétique sublime et le soulagement intense d’avoir terminé son énorme envie de pisser font, pour lui, de ce moment un des meilleurs moments de sa vie entière. Je dis merci à Antoine. Car si lui est retourné vivre son meilleur souvenir en Islande, il m’a fait vivre mon premier voyage là-bas. Et dans ce voyage, non seulement je l’ai accompagné dans son concert, mais aussi suivi dans les rues noires et sombres de Reykjavik. J’ai pissé en même temps que lui, senti l’ammoniac et les vapeurs de pipi, et vu ma première aurore boréale. Un vrai bonheur. Je lui dis merci car ce moment a été, à la fois, émouvant, drôle – j’en rigole encore en y retournant pour écrire ce texte – et très enrichissant pour moi. Et je me souviens de l’immense sourire d’Antoine quand il est revenu dans cette salle de formation à l’Arche, assis sur cette chaise rouge, les deux pieds posés au sol, avec moi et que, quand il l’a souhaité, il a ouvert les yeux. Rien que pour ce sourire, je ne regrette rien de mes sept jours. Même si je n’ai pas pris son numéro de téléphone….


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26 responses

1 03 2024
Laure

Quel texte ! Je suis totalement enthousiaste. Tu nous fais participer à ton stage en nous faisant totalement adhérer à l’idée de l’hypnose comme découverte de ce qu’il y a de plus beau en soi et chez les autres.
Il y a un truc pour lequel je ne suis pas forcément d’accord avec toi c’est le fait de penser que c’est ton inconscient qui répond à l’influenceur. Je n’en suis pas bien sûre mais peu importe. Voilà quelqu’un qui s’est trompé de stage. Et à propos de gens qui se trompent sur ce qu’est l’hypnose (Ericksonienne ?) ,je suis un peu inquiète… apparemment, il y a autant d’hypnotiseurs non motivés que dans toute profession. Il y a des gens qui choisissent la formation hypnose pour de mauvaises raisons… Dommage.
Sinon, tout ce que tu nous racontes sur tes rencontres et tes pratiques m’a emportée. Ce que tu expliques me passionne et ton texte en lui-même est bon. Très bon.

2 03 2024
Dexterfive

Coucou Ma Lectrice. Merci pour ton commentaire qui me fait bien plaisir. Je ne suis pas forcément très satisfait de ce texte car je ne l’ai pas assez travaillé à mon goût d’aujourd’hui. Mais cette semaine, je n’ai pas trop eu le temps. Ou alors c’est le temps qui passe trop vite. J’ai passé pas mal de temps à apprendre des inductions plus ou moins par cœur. Et c’est difficile car je m’aperçois que je mémorise bien moins facilement qu’avant. Je dois répéter énormément pour retenir des tournures de phrases très particulières et peu utilisées en temps normal. Des phrases comme: et je me demande si tu réalises de quelle manière la main commence déjà à bouger ? Et quand une sensation se modifie, il arrive souvent qu’au fur et à mesure qu’on porte de plus en plus son attention sur le mouvement de la main qui a déjà commencé, la main se rapproche du visage de plus en plus vite. Des phrases alambiquées pour glisser deux suggestions: la main commence déjà à bouger et la main se rapproche du visage. Ou comment imbriquer des « ordres » dans du désordre. Hihihi.
Et sinon tu as totalement raison sur le fait que mes paroles étaient totalement conscientes. Ma phrase sur l’inconscient était tellement grosse que je me disais que la lectrice penserait forcément l’inverse. Je n’ai peut-être pas été suffisamment clair dans la formulation de ma phrase pour bien faire comprendre que ce n’est qu’une sale vanne.
La bise.

1 03 2024
arlette

Bonsoir
Merci pour ce panel de personnes intéressées par l hypnose
J aurais émis les mêmes jugements que toi Ça fait peur non un influenceur intéressé par l hypnose ?
Oups je me répète dans mes termes …. Moi qui critiquai hier le texte d un journaliste ..lol
Mais toi comment tu te sens ….? De taille à proposer tes services pour qu elles addictions, pour quelle pathologie. ?? De toute façon je suppose que les gens prennent rendez vous et tu ne sais pas leur demande exacte … ce doit être flippant ,enfin moi je je fixerais même un rdv pour une éventuelle prochaine séance mais je serais anxieuse de savoir si j ai pu aider la personne …
Suis je claire ? Et bien sur tu as le droit de zapper mes questions
Curieuses ou curieuses questions
La bise. Comme quasiment tous les jours 21 h atelier de scrap. Pour moi

2 03 2024
Dexterfive

Coucou. Merci pour ton commentaire Arlette. Pour défendre un peu l’influenceur en question, sa chaine est tournée vers ce genre de pratiques: la pensée positive, la méditation, l’hypnose, toutes ces pratiques qui peuvent provoquer des changements importants et bénéfiques pour ceux qui les pratiquent. Après, lui il n’est manifestement pas prêt pour enseigner ça aux autres. Moi-même, il y a dix ans je ne me serais pas senti légitime du tout à faire ça. Aujourd’hui, je me sens en paix avec moi-même et capable de provoquer des changements positifs chez d’autres personnes. Cette semaine un ami qui était mon binôme vers l’an 2000 est passé me voir. Il est en burn-out total et il m’a remercié en partant pour tout ce qu’il avait pu me dire et tout ce que je lui avais dit et conseillé. Je crois que petit à petit j’endosse (et j’ai le dos qui va bien mieux qu’avant, c’est peut-être pour ça que je peux ?) un rôle de thérapeute. Mais je n’en suis qu’au tout début. Après cette première formation, je parviens simplement à mettre des gens en état d’hypnose. Et encore, je n’ai jamais quelqu’un en transe très profonde. C’est à des mes objectifs à atteindre d’ici le 20 avril début de ma prochaine session.
Pour les services je mettrai en avant (mais c’est pour dans plus d’un an) l’arrêt du tabac, la perte de poids et le stress. Ce sont les premières recherches des clients pour l’hypnose. Mais tu as raison, quand les clients prennent un RDV, le thérapeute ne sait pas à quoi s’attendre. Et c’est pour ça que la première séance peut être une séance où il n’y a pas d’hypnose mais juste une recherche d’objectif avec le client? Et ça passe par beaucoup de questionnement et par le fait d’être en écoute très active et dans une position basse. Dans mon école les solutions doivent venir du client et pas de l’opérateur, sinon ça ne marche pas. Ou pas bien. Donc il faut comprendre très finement les besoins du client pour l’amener à contacter sa partie inconsciente qui lui trouvera un problème. Pour moi, je pense que je sera d’abord curieux d’avoir des retours et pas forcément anxieux. Mais je dis ça aujourd’hui…ce sera à confirmer avec la pratique.
La bise.

2 03 2024
arlette

Oh merci pour cette réponse si complète.
Bonne soirée

2 03 2024
Laure

Coucou, je reprends le commentaire après une nuit (et pendant une partie de la nuit – pas trop blanche en fait), je pensais à ton texte et à ce qui me semblait en faire un texte qui se transforme, qui commence en cerveau gauche et passe en mode « cerveau droit » comme dit l’auteur du livre « dessiner avec le cerveau droit ».
J’ai pris des notes.
Au début tu dis que tu n’as fait que des rencontres sans suite et tu te demandes si c’est le format de la formation qui veut ça et je crois que oui car si on ne compte pas se revoir, on cherche moins à utiliser l’autre plus tard et on ne se sentira pas non plus jugé comme on l’est dans la vie personnelle et professionnelle.
Au début de ton texte, tu élimines celui avec qui la communication sera impossible , il est « imbu de sa personne », il est dans l’ego, ce qui se repère par le fait qu’on est mal à l’aise. Ta réaction lui indique qu’il n’y a rien à attendre de toi.
À quel moment ton texte entre -t-il en mode cerveau droit ?
Il y a le ping pong, l’art du chant, un chant tellement communicatif que tu comprends tout sans rien connaître de la langue arabe.
Et tout à la fin, on a cet artiste de la pub dont le métier le pousse à toujours chercher les plus beaux paysages à filmer et qui, au cours d’un concert en (Finlande ou Norvège ? J’ai oublié) se trouve en face du plus beau paysage possible sans l’avoir cherché et sans pouvoir le filmer. Mais grâce à l’hypnose, il peut être créé à nouveau.

2 03 2024
Dexterfive

Coucou Ma Lectrice. Comme d’habitude tu fais une très belle analyse d’un de mes textes et tu l’éclaires d’une lumière que je n’avais pas soupçonnée en l’écrivant. En débutant le texte, je savais que je voulais parler des gens. Et au début, il faut bien poser un cadre et se lancer sans échauffement. Et quand on n’est pas échauffé on ne fait du cerveau droit. Je pense que mon échauffement c’est la partie de l’influenceur. Je devais en parler et régler son cas en premier pour laisser le positif derrière. Après la digression sur la philosophie est très analytique et pas cerveau droit même si l’idée est arrivée en cours de route, d’où la digression. Et quand je suis revenu à mon vrai sujet les gens, tu remarqueras que j’ai commencé par les personnes les plus proches de mon cercle habituel (médecin, dentiste) pour terminer par des chanteurs et un publicitaire hippie. C’est à partir de là que mon expérience avec les gens devient cerveau droit, tu as raison. Parce que j’étais enfin échauffé ? Ou parce que les sujet abordés le sont naturellement plus et qu’il n’y a pas besoin de forcer. Mon truc le plus important à raconter, et je le savais d’avance, c’était l’histoire d’Antoine. C’est pour ça qu’elle arrive en dernier pour clore le texte en beauté.
La bise.

4 03 2024
Laure

Tes commentaires de nos commentaires sont très riches et pourraient être utilisés dans ton site (où en est ton site ?). Tu montres une telle implication dans ce que tu fais, dans tes « devoirs » intersessions que je crois que beaucoup de personnes intéressées par la thérapie au moyen de l’hypnose adhéreraient à tes projets, te choisiraient si on peut choisir. Pour moi, l’hypnose est non seulement une thérapie, un moyen de guérir des addictions, de l’ouest, du stress, etc mais aussi une aide à l’approche de la mort, une aide pour supporter ce qui nous reste de vie avant la mort. C’est un peu ce que me disait mon fils aîné, celui qui vit dans des conditions de confort inimaginables dans une caravane pourrie. Je lui parlais (au téléphone) de l’expérience d’Antoine avec toi. Il m’a répondu que lui, il fait son hypnose tout seul et qu’il fait des rêves magnifiques et que sa vie dans ses rêves est bien plus belle que la vie réelle. Je lui ai demandé si le fait de vivre en bord de forêt entouré de gentils animaux avait un impact sur le fait qu’il arrive à faire sa technique de « méditation -hypnose-reverie ». Il m’a répondu « bien sûr ».

6 03 2024
Dexterfive

Coucou Ma Lectrice. Mon site en est resté au stade de brouillon. Je crois avoir avec ce brouillon une bonne base de travail pour un site définitif. Mais pour l’instant il n’est pas très utile de changer les textes de ce site brouillon car je sais que ceux-ci évolueront au fil de ma formation. En effet, après les 7 premiers jours, mon discours sur l’hypnose s’est déjà étoffé et approfondi, donc je n’ose pas imaginer ce que ce sera à l’issue de la formation complète. Il faut laisser sédimenter tout ça et retravaillé ce site quand je pourrais avoir une vision plus globale de ce que je serai en mesure de faire comme accompagnement. Hier, j’ai bossé sur mon business plan car j’ai RDV avec le type de la cellule de reclassement du PSE qui me suit sur ce sujet. Et j’ai eu l’envie de m’y plonger après avoir découvert (grâce au groupe WhatsApp de ma formation) une chaine YouTube qui donne plein de conseils (gratuits) pour les accompagnants qui souhaitent s’installer ou ceux qui sont déjà installés et qui galèrent. Du coup, je me suis trouvé assez bien parti (en grande partie grâce à l’aide du type de la cellule de reclassement) dans mon projet par rapport à tout ce que j’ai vu dans cette vidéo. Car je m’aperçois qu’il y a des gens qui se lancent sans avoir réalisé que devenir accompagnant c’est avant tout devenir chef d’entreprise. Un cabinet est une entreprise avec des rentrées d’argent et des charges. Avec des investissements à faire: publicité, formations, relationnel. Dans la vidéo d’hier, l’intervenant disait qu’il faut partir en sachant quel est le salaire qu’on veut se dégager. Et à partir de ce salaire, plus toutes les charges, on peut calculer combien il faut faire de séances et à quel prix. Hier j’ai réalisé que si je n’ai pas de loyer à payer, il me suffit de faire 40 clients par mois à 70 euros. Ce qui fait 10 par semaine et donc deux par jour. Avec ça, plus les rentes des placements de mon pactole, je serai au-dessus de ce dont j’ai besoin pour maintenir le même pouvoir d’achat. Cela ne signifie pas gagner la même chose qu’aujourd’hui mais 1500 euros de moins. Car j’ai compté hier en épluchant mes comptes que c’est que me coutent mes filles sur un mois et encore je n’ai pas été large sur les dépenses. Donc une fois qu’elles seront parties, mon projet est plus que viable et ça m’a rassuré un peu plus. Donc hier, ce n’était pas du tout cerveau droit, mais tout cerveau gauche. Et c’était si loin de l’expérience de ton fils que j’en ai des scrupules à te raconter tout ça. Mais c’est peut-être en étant lucide que je pourrais m’offrir la possibilité de provoquer des rêves chez des gens qui en ont bien besoin.
La bise.

2 03 2024
Laure

Bon, je n’ai pas relu pour ne pas tout effacer. Petit problème de parenthèse. Et j’avais prévu plus de choses à écrire pour démontrer le passage du mode « cerveau gauche » en « cerveau droit ». Mais je crois que ce n’est pas la peine d’en rajouter.
La bise.

4 03 2024
Laure

Dans mon dernier commentaire, le mot « ouest » n’était pas volontaire. Je crois que j’avais prévu d’écrire « insomnie »

6 03 2024
Laure

coucou, merci pour ton explication qui me paraît importante, et même nécessaire, vitale. Mais ce n’est pas parce que mon fils vit comme il vit qu’il n’est pas dans des calculs de business. C’est un business man en puissance mais sans argent (et je n’ai pas pu l’aider et mon frère n’a rien compris à ses demandes de terrains etc ) on ne devient pas un business man. Actuellement, tout en habitant sur son terrain en location (inondé, c’est pas la joie), il travaille le matin chez Castorama où il fait de la mise en rayon et en est ravi. Castorama veut l’embaucher en CDI. Sa vie de moine est en quelque sorte un choix, mais n’implique pas une frustration totale ni un refus du business.

pas de nouvelles de ton premier envoi ?

la bise

6 03 2024
Dexterfive

Non, aucune nouvelle. Sinon, tu penses bien que je te t’aurais dit. De toute façon pour le premier envoi, il n’y a pas forcément de réponse à attendre dans la mesure où une absence de réponse vaut un refus. Pour les autres envois, il y a normalement des réponses, mais c’est trop récent. Et pour les envois postaux, c’est le retour du manuscrit qui actera un non. Il faut donc que je sois (que nous soyons ? ) patient.

17 03 2024
Laure

coucou, j’espère que tu vas bien.tu as des tas de choses à faire en lien avec ta formation, ta future installation en tant qu’hypnotherapeute, ton livre.

J’ai repris la lecture de mon livre d’anniversaire, « son odeur après la pluie », j’avais trop de choses à faire à un moment et l’avais laissé après la première partie. Je t’en parle parce que je le lis en pensant à ce que c’est que l’édition. Le roman autobiographique qu’est ce livre, n’est pas très différent du tien d’une certaine façon. En même temps, ce n’est pas comme dans ton cas, un récit initiatique.

les critiques les plus nombreuses du livre concernent son écriture trop poétique ou trop philosophique par moment (quelques phrases sont presque incompréhensibles alors que la syntaxe n’est pas forcément fautive) et la plupart des lecteurs ne sont pas entrés dans ce livre à cause de ça. Ils veulent lire l’histoire d’un chien qui naît, qui a sa personnalité, qui aime, qui vieillit et meurt. Alors qu’il y a une philosophie à la Montaigne dans ce livre et l’écriture est belle. Je me demande de quelle façon l’éditeur a accepté les phrases incompréhensibles, de quelle façon il a dialogué avec l’auteur. C’est drôle de voir qu’on peut avoir un regard d’éditeur désormais. Mais ça n’empêche pas d’apprécier la lecture. Et même, le fait d’avoir expérimenté ce rôle de Lectrice alpha m’ouvre peut être davantage aux autres livres.

j’espère que le livre finira par être publié, peut être faudra -t-il faire quelques changements ? Nous en avons déjà parlé bien sûr et tu n’as pas le temps actuellement.

et moi, je suis en urgence de jardinage. Tout est resté inondé longtemps et voilà la chaleur qui arrive et il ne faut pas se laisser dépasser.

as-tu des nouvelles de Janie qui avait du mal avec un problème de cohabitation (moi qui suis tout le temps dans cette situation difficile -mais c’est moi qui vis chez les autres et elle , c’est le contraire- je sais a quel point on se sent mal quand on vit ça). J’espère qu’elle va bien.

La bise.

18 03 2024
Dexterfive

Salut Ma Lectrice.
Merci pour ton commentaire. Oui tu as raison j’ai des choses à faire pour ma formation et notamment apprendre par cœur comment générer certains effets hypnotiques. Je me suis entrainé plusieurs fois avec mes filles, leur copain respectif et plusieurs autres personnes. J’ai réussi à créer deux états transe vraiment profonds en utilisant une technique pas apprise en formation mais qui marche super bien et grâce aux retours qu’on m’a fait je sais mieux ce qu’il faut faire ou ne pas faire quand les gens se retrouvent dans cet état. Je prépare aussi ma future installation et je me sers d’une chaine YouTube très intéressante (je me demande comment il est possible de mettre autant de ressources gratuitement à la disposition du public et n’avoir que si peu d’abonnés, ça me rappelle les cours de guitare que je postais su YouTube et qui ne sont vus par personne alors que je ne connais aucune autre chaine qui propose un équivalent de ce que j’ai fait en terme de construction pédagogique adaptée à un débutant). Sur cette chaine, je regarde des vidéos d’une heure, je prends des notes pour ne pas oublier ce que j’aurai à faire en terme de pub, de site internet, de business plan, de comment demander un avis Google à un client, etc, etc….Grâce à ce site, je suis en train de refaire les textes de mon brouillon de site en suivant tous les conseils que j’ai noté. En plus, le plus pénible à gérer pour moi est la création d’un cabinet chez moi. C’est compliqué et je ne sais pas quelle est la bonne décision à prendre car c’est un projet sur lequel je ne peux pas me planter, c’est un très gros investissement.
Du coup, mon livre est complètement passé en arrière-plan. J’ai eu le retour du manuscrit envoyé aux éditions de l’Olivier. Pas en accord avec leur politique éditoriale. Mais c’est une lettre générique et le manuscrit est dans un état qui indique qu’il n’a pas été lu. Sinon, mon profil LinkedIn a été vu par la régie de pub de Hachette et un autre truc qui publie des magazines dans la santé. Est-ce en rapport avec le dépôt du manuscrit sur Edith et nous ? Mais bon, de toute façon je n’ai pas eu de nouvelles depuis, donc ça ne m’apporte pas grand-chose. Je vais envoyer le manuscrit retourné à Actes Sud et je crois que ce sera mon dernier envoi. Je ne vais pas m’acharner plus que ça, je crois, car ça coûte quand même très cher de faire affranchir un kilo et de mettre une enveloppe au même tarif pour le renvoi.
De toute façon, l’épisode du manuscrit s’est clôturé en même temps que mon licenciement, comme quoi tout s’est bien extrêmement bien goupillé. Et là, je n’ai plus l’envie de revoir le manuscrit. Pour moi, j’en suis arrivé à la version finale. Et si elle n’est pas suffisamment bonne pour être publiée ça ne veut pas dire qu’elle est nulle. Le retour de ma psy, le début de retour de ma cheffe préférée, le tien, tout me conforte dans l’idée que mon texte est bon. Mais peut-être pas suffisamment pour se démarquer des 888 manuscrits qui traitent d’un sujet autobiographique comme il est indiqué sur Edith et nous.
En ce moment, je n’ai plus la fibre pour écrire, même pour mon blogue, comme tu peux le constater. Je suis reparti dans une phase guitare et repasser à nouveau plus de temps à jouer me procure beaucoup de plaisir. On ne peut pas tout faire en même temps au risque de se disperser. Et laisser mon manuscrit dans l’état où il est, accepter l’idée qu’il ne sera probablement jamais publié ne me procure aucune frustration, aucun regret. Je le prends comme un état de fait et je me satisfait de l’idée que j’ai réussi à faire un livre de 160 pages qui me plait. Et oui, il n’est plus un manuscrit, il est devenu un livre dans ma tête puisqu’il a déjà 3 lectrices.
La bise.
PS: j’ai lu la nuit bengali mais comme je vais aller courir je n’ai pas le temps de m’étaler sur le sujet. J’y reviendrai probablement plus tard.
La bise.

18 03 2024
Dexterfive

Et non, je n’ai pas de nouvelles de Janie. J’espère que tout va bien pour elle. Et c’est vrai que je me suis étonné du fait qu’elle n’ait pas commenté mon dernier texte.

18 03 2024
Laure

Je réponds à ton dernier message et suis d’accord avec tout ce que tu dis. Je vais certainement oublier plein de choses. Pour commencer, je ne suis pas surprise de ta concentration sur ta formation. C’est ce que tu fais chaque fois que tu fais quelque chose. Tu fais tout ce qu’il faut faire avec application. Ça t’a réussi pour la plupart de tes activités (et je n’exclue pas le livre de cette application bien sûr). Tu fais deux choses en même temps : l’apprentissage pour la formation et la création du site. Plus la guitare que je vois comme une détente qui t’aide pour le reste et au total, ça fait beaucoup.

La deuxième étape de ta formation va vite arriver. J’espère que tu y retrouveras des gens avec qui tu as aimé travailler les gestes en février. Tu avais écrit dans ton premier texte après la formation je crois, que beaucoup d’élèves trouvent difficile l’étape d’avril. Peut-être que c’est parce qu’ils ne s’impliquent pas assez entre deux sessions et je crois que travailler à plein temps et avoir de jeunes enfants à la maison ne permet pas de s’impliquer comme tu le fais. Je crois que tu es dans des conditions idéales.

il y a une question que je me pose mais c’est peut-être un joker…tes cobayes (tes filles et leurs amoureux) ont-ils eu des effets positifs suite à l’expérience ? Et…en parlent-ils à des amis eux-mêmes intéressés ?

je ne vais pas plus loin pour l’instant.

Felicitations en tout cas pour tout ce que tu fais.

20 03 2024
Dexterfive

Coucou. Concernant les effets de l’hypnose, impossible de répondre à cette question car pour l’instant je ne fais que des inductions. C’est-à-dire que je parviens à créer des effets hypnotiques et à mettre les gens en transe (pour deux personnes une transe profonde d’après leur retour). Mais je m’arrête là… car je n’ai pas encore appris la suite. Et la suite c’est le travail qui est la partie la plus importante d’une séance alors impossible de faire n’importequoi. Ce ne serait pas très éthique, non ? Donc de ce que je fais pour l’instant, il n’y a rien à attendre, sauf avoir la possibilité de connaitre l’état de transe hypnotique qui est très agréable. Et pour ça les retours sont unanimes. Et oui mes filles en parlent autour d’elles, à leur école de professeur des écoles. Il y a même la fille de la député qui voudrait venir me voir quand je serai installé. Mais apparemment elle n’est pas un cas facile. Comme quoi même les filles de député peuvent avoir une vie compliquée. hihihi.

20 03 2024
Laure

super. Je vais peut-être dire une bêtise….il y a longtemps, j’ai entendu une interview de Berlusconi, le gars qui en mettait plein la vue avec ses histoires de filles et de vie luxueuse (à l’époque, ils étaient moins nombreux que maintenant, les gens très riches mais ils cachaient moins leurs comportements machos). Il avait raconté -et c’est tout ce que j’ai retenu – qu’il avait une très grande famille et que quand il a commencé à travailler, il était représentant pour une entreprise d’aspirateurs et en avait vendu à toutes ses tantes. Un peu comme si un visiteur médical avait plein de tontons ou tatas médecins. Faut avoir une grande famille et ne pas être fâché avec les uns et les autres pour appliquer la recette Berlusconi. Je suis contente que tes filles aient trouvé leurs séances agréables. Elles pourraient lire ton chapitre sur le sujet…il est tellement agréable à lire et donne tellement envie d’être invité dans l’univers de l’inconscient…

j’ai enfin réussi à apprendre par cœur le mantra de la dame blanche. Ça m’aidera à le répéter le bon nombre de fois.

la bise.

19 03 2024
Janie

hello Dexter, Laure,

j’ai lu ce matin vos interrogations et ça m’a fait chaud au cœur que vous vous demandiez comment je vais!!! On se connait pas et on se connait un peu quand-même!! On se soucie les uns des autres. Et avec vous, je le sens moins seule!! MERCI à vous!!

Si je n’ai pas commenté ton texte Dexter, c’est oui, d’une part, j’avais la tête dans l’cul (ça se dit ça? Je ne sais plus ce que ça veut dire?)… du moins, j’étais pas bien du tout avec mon attitude archi nulle vis-à-vis de ma belle-soeur. Par exemple, elle s’approche de moi pour me dire quelque chose alors que je me sers du café (7h du mat, je pars à 9h animer les séances de yoga… donc ça va, j’ai du temps quand-même…) et je me crispe à fond et, ça sort tout seul, je lui dis « ah non, faut me lâcher là! » Mouvement de recul de sa part, of course…

Voilà où j’en suis… La psy que je consulte depuis quelques mois m’a expliqué que je réagis mal car je sens qu’on empiète sur mon terrain, qu’il faut en parler avec ma belle-soeur. Bien lui expliquer, réexpliquer etc…

Ce que je ne comprends pas, c’est que je l’aime bien ma belle-soeur, qu’elle a besoin de nous, et paf, je fais ma tête de cochon…

Bon, ça va depuis l’autre jour…parce qu’elle est rentrée à Belle-Île chez elle! Suite des aventures la semaine prochaine!!

Laure, j’ai lu les commentaires et vu que tu vivais une situation de cohabitation difficile aussi???

Pour revenir à ton texte Dexter, il m’a laissée un peu sur ma faim. Je crois que j’avais envie que tu nous racontes tes expériences de transe. Comment as-tu vécu le fait d’être « à découvert » avec des inconnus? Tu nous racontes juste l’expérience en temps qu’opérateur, de l’aurore boréale. Si j’ai bien suivi, c’était de l’hypnose conversationnelle du coup??

Le jeune influenceur du début, moi aussi, je crois qu’il m’aurait « crispée ». Et je m’en serais voulue, comme pour ma belle-soeur, de le rejeter! Toi, tu dis quelque chose qui me fait rire « c’est mon inconscient (…) du coup je me suis pardonné sans problème. » Ah cool, t’as du bol!

Ben oui, être détaché des fruits de nos actions, ça c’est relaxant! Qu’ils soient bons ou nuls…

C’est le chemin du yoga. C’est peut-être ça qui m’a mise la tête à l’envers avec l’histoire de ma belle-soeur dont je ne supporte pas la proximité chez moi: le fait que c’est contraire aux principes de bienveillance, de générosité etc du yoga. Je suis bloquée toujours sur la même marche, depuis tant d’années.

Mais bon, aujourd’hui le printemps est là, les séances de yoga de ce matin étaient très sympa et je vais aller sur les chemins avec mon chien chéri. Que demande le peuple? Ruffin et sa clique au pouvoir? C’est une autre histoire!!

A bientôt!

Bonne semaine à tout le monde!

20 03 2024
Laure

Chere Janie ,

contente d’avoir de tes nouvelles. Et, oui, le changement de temps permet d’aller mieux et, dans le cas d’une cohabitation, ça permet d’aller dehors, de ne pas être confinés, tous. J’ai toujours eu le sentiment d’être chez les autres, d’être ce poids que les autres supportent. Quand j’étais jeune fille au pair, ils ont assez vite montré qu’ils en avaient assez de ne plus être entre eux et moi aussi j’en avais marre d’eux. Quand j’étais en formation et que je squattais chez ma grand-mère dans un petit salon parce que les chambres étaient réservées à mon jeune cousin étudiant (il jouait aux dés et c’était juste au dessus de moi) et à sa mère quand elle venait. Et même chez mon amoureux que j’empechais alors d’être seul avec sa bouteille de rhum…et depuis que je suis à la retraite, quand je garde mes petites-filles. On a besoin de moi mais on ne me supporte pas. J’ai bien compris, à force, que ce n’est pas « personnel ». C’est juste ce que dit ta psy.

Quand je retourne dans un endroit (la maison de mes parents où je suis en ce moment) où je suis seule avec ma chienne un peu folle, la vieille chatte de maman qui menace de mourir chaque jour mais réclame de l’attention, les arbres que je fais pousser, les vers de terre que je me réjouis de voir dans la terre et que, malheureusement je massacre parfois, les oiseaux a qui je donne des vers gris et des taupins et que je fais mes repas seule avec (c’est encore trop tôt) ce que je trouve dans le jardin, je me sens bien. Mais au bout de quelques jours, j’ai un peu envie de voir quelqu’un. Parfois, les enfants arrivent avec leur père, on jardine ensemble, les chiens sont lâchés et il faut courir pour qu’ils ne se fassent pas écraser sur la route et je suis contente quand tout le monde repart. Je crois qu’il ne faut pas s’en vouloir d’être agacé. On est content de ne pas être seul…et on est plus à l’aise quand on est seul. On en parlait souvent avec mon collègue Dimitri, en Guadeloupe. Il était content de recevoir ses parents pendant trois semaines chaque année mais une fois qu’ils étaient là, il ne se sentait plus chez lui.

concernant l’expérience d’hypnose de Dexter, je la connais par son livre. C’est une expérience merveilleuse et magnifiquement racontée.

bonne journée , chère Janie et cher Dexter.

20 03 2024
Janie

bonjour Laure,

merci pour ta très belle réponse. Oui, il y a le côté paradoxal : on aime être entourée et on est plus à l’aise seul.e. Et comme je suis de plus en plus seule, je me complais dans ce silence. Et je répugne, presque, à en sortir parfois.

J’ai vraiment beaucoup apprécié la douceur calme et déterminée de ta réponse. Et les exemples. Merci. Et le style, ton style d’écriture, si posé…

Maintenant, concernant la situation présente, avec ma belle-soeur, il faut que je puisse rester aimable, c’est le plus important et c’est pas gagné. Et ça m’emm… Je vais me préparer, méditer, respirer, sourire à la vie…

Quant au livre de notre cher Dexter alias Cris Teneloup, oui nous avons tous.te.s envie de le lire!

Si la publication ne s’annonce pas dans l’année, peut-être on pourra t’acheter le manuscrit, Dexter, car j’ai lu que tu trouves trop cher l’envoi à d’autres éditeur.ices. Du coup, à défaut de s’échanger les numéros de téléphone, on se donnera les adresses postales!

Bonne journée printanière à tous.te.s!!🕊️

20 03 2024
Dexterfive

Coucou ma Chère Janie.
Je suis heureux de constater que tu es de retour !! tu es toujours bloquée dans ton histoire de belle-sœur et je ne sais pas quoi te conseiller d’intelligent par rapport à ce problème. En plus, je dois adopter une nouvelle posture de position basse qui m’empêche d’essayer de trouver des solutions. Dans ce que je devrais pratiquer, les solutions ne devront pas venir de moi mais de l’autre. Peut-être que je peux tenter une question hypnotique? Du style: qu’est-ce qui n’est pas mal à propos de toi-même et qui va au-delà du fait de faire ta tête de cochon ? Hihihi.
Et si tu suis les conseils de ta psy, prépare plutôt des questions ouvertes plutôt qu’un grand argumentaire. Comment pourrions nous faire ensemble pour que ça se passe mieux ? Quelle pourrait être la solution ? Dans quelle mesure ce serait possible pour elle de ne pas te parler le matin ? Que pense-t-elle de respecter une solitude de deux heures avant tes séances de Yoga pour que tu puisses te préparer ?
Concernant mon texte, son objet était de raconter mon expérience d’apprenant à devenir opérateur, car c’est bien là ce que je fais. Si je suis dans cette formation, c’est pour acquérir la posture d’accompagnant et pas pour y vivre des expériences de transe. Car ça, contrairement à d’autres qui étaient avec moi, je connais. Et pour être honnête, je préfère mes séances d’auto-hypnose que toutes les expériences mal guidées de cette première formation. Il y a même un moment où je me suis mis en auto-hypnose pendant une expérience pour terminer comme je le souhaitais car je n’étais plus dans le truc de l’opérateur. Non, ce qui m’a intéressé c’est bien la place d’opérateur, car c’est celle que j’ambitionne de tenir.
Concernant le pardon car mon inconscient, c’était une petite vanne. Sur ce coup là, il n’y avait rien d’inconscient. Tout était conscient et assumé. Il n’y avait donc rien à pardonner. Ce n’est pas sympa, non ?
Pour Ruffin, il y a peu d’espoir, je crois. De toute façon, je me demande où est passée la gauche ? Le pire c’est que je suis parvenu au point où je m’en tape complètement.
Et pour terminer, je réponds par rapport à l’envoi de mon manuscrit. Ce que je trouve cher c’est d’envoyer un manuscrit (en plus c’est tout sauf moderne) écrit avec des interlignes de 1,5 donc qui est énorme, avec double affranchissement pour le retour, et de constater qu’il n’a même pas été feuilleté. C’est payer pour rien qui me saoule. Par contre l’envoyer à des lectrices qui veulent le lire, il n’y a pas de problème.
La bise.

20 03 2024
Janie

Merci beaucoup Dexter pour les bons conseils avec ma belle-soeur. Je crois qu’avoir du monde à la maison me met assez vite mal à l’aise. Deux ou trois jours, ok, mais plus c’est parfois (souvent) difficile. Et là, c’est depuis début décembre qu’elle est beaucoup présente… Et on va partir sur 5 à 8 semaines à nouveau, je crois.

Je crois que je me sens jugée et je suis loin d’être dans la vie idéale dont on peut rêver.

J’aime glandouiller. Le yoga et les séances que j’anime sont quelque chose d’incroyable pour moi. Je n’en reviens pas chaque semaine de ces rendez-vous que je trouve merveilleux. Cela remplit ma vie. Mais, paradoxalement, en dehors de ça, il y a si peu. Le plein et le vide.

Le problème est peut-être là. Je me sens épiée par ma belle-soeur qui a une vie sociale beaucoup plus riche… Et qui est quelqu’un d’hyperactif.

Mon mari reste bien neutre dans l’affaire, désolé de me sentir si tendue. Mais lui est aussi bousculé par la présence continue de sa soeur, même s’ils s’entendent très bien tous les deux.

Bah, ça va bien s’arranger. Je vais trouver une posture confortable, j’espère!…

Je te souhaite très bonne continuation dans cette nouvelle vie hypnotique. Que c’est chouette cette tournure que prennent les choses pour toi, cette ouverture!!

Pour le manuscrit, patientons, le printemps ou l’été 2024 apporteront peut-être leur lot de très bonne surprise.

A bientôt.

22 03 2024
Laure

chere Janie ,

pardon d’intervenir encore et il faut connaître beaucoup de choses sur la personne qui a un problème de communication avec une autre pour pouvoir se donner le droit de l’aider.

le peu que je sais te concernant est que tu donnes des cours de yoga. Il faut beaucoup de persévérance pour vraiment faire du yoga et plus encore pour l’enseigner. Ce n’est pas une activité de glandouilleur, ça demande beaucoup en ce qui concerne l’apprentissage des postures mais aussi pour tout ce qui concerne l’histoire et la philosophie du yoga. La littérature est énorme. Quand on a quelqu’un de sa famille qui pratique le yoga et même, l’enseigne, c’est l’occasion de tout découvrir de cette discipline qui apporte tant… surtout quand on souffre d’une maladie comme le cancer. Le yoga, l’hypnose, sont, je crois, les alliés des personnes qui essaient de guérir. Tout dépend de la façon dont tu peux lui présenter les choses, valoriser ta discipline qui a une valeur que je trouve majeure. Je crois qu’il faut trouver le moyen de la convaincre de suivre tes cours et de réaliser les bienfaits que tes cours apportent et la richesse que tu possèdes en maîtrisant ce que tu maîtrises et ce que tu pourrais maîtriser en progressant encore. Ton chéri n’est -il pas convaincu des bienfaits du yoga ? Alors pourquoi pas elle, dans sa situation ?

je me répète : je ne sais presque rien de toi à part que tu es passionnée de yoga et rien d’elle à part qu’elle est malade. Je fais juste un lien entre ces deux données.

tout ce que je viens d’écrire ressemble à un conseil. J’espère que tu me pardonneras cette intrusion dans tes affaires. Je suis très mal placée pour jouer un tel rôle. Je suis en conflit avec une bonne partie de ma famille…et je vis dans un bordel et une absence de confort assez rares à notre époque.

bon courage .

22 03 2024
Janie

Bonjour Laure,

merci beaucoup pour ta réponse.

Comme je l’ai écrit, le problème est en moi… et pas en ma belle-soeur. Il me semble que je suis intolérante à la frustration. Et quand Françoise est là, je suis frustrée de ne pas avoir ma dose de silence, de repos, par exemple 1heure ou 2 après le repas, à glandouiller, lire un magazine, venir consulter le smartphone, notamment le blog de Dexter!… ou des courtes vidéos de yoga ou de philo/psycho etc. ((Et il y a sans-doute aussi autre chose qui me gêne, encore enfoui trop profond dans l’inconscient!!…mon mémoire de yoga avait pour titre « le regard d’autrui ». Ou Comment la philosophie (et la pratique) du yoga peut nous faire cheminer vers l’acceptation de ce qui est et le détachement…))

Mais…mais quand je suis frustrée, je réagis parfois bien mal!! Je réalise ces temps-ci que je suis comme mon père qui nous envoyait « valser ». Des fois avec des mots vulgaires. Après mes 17 ans, je ne lui pardonnais plus ses/ces paroles complètement irrespectueuses. Quel dommage d’avoir « hérité » cela de lui! Je parlerai de tout cela avec la psy. Pour tenter de mieux comprendre et j’espère mieux réagir la prochaine fois qu’une bouffée de frustration arrivera.

Quant au yoga, oui, j’avais pensé, début décembre, proposer à Françoise de venir à une séance. C’aurait été chouette en temps normal. Mais déjà, la tension avait monté en moi et je n’ai pas voulu être « parasitée », pendant la séance, par sa présence.

Et maintenant, je ne sais pas si elle peut déjà reprendre une activité physique. Ni si je voudrais qu’elle participe à la séance que j’anime. Îlot des merveilles pour moi…

En fait on lui a trouvé un carcinome in situ sur chaque sein, lors d’une mammographie de contrôle. Même si c’est quelque chose qui ne se propage pas, c’est quand-même considéré comme un cancer. Et même s’il n’est pas question d’une ablation du sein, le chirurgien a bien sûr enlevé ce qui apparaissait comme une tumeur. Maintenant elle va avoir quelques semaines de séance de rayons quotidienne. Françoise, c’est une guerrière, donc elle fait face courageusement, mais pendant 3 mois, elle ne voulait pas être seule chez elle…

Son mari est décédé d’un cancer généralisé il y a 20 ans. Nous avons été très présents pour eux. Toujours. Un de leurs enfants est décédé il y a 3 ans, à 37 ans…

La vie dans ce qu’elle a de plus dure.

Et à côté, elle a 2 filles super, 4 petits-enfants adorables. Des amis. Des voyages. De l’argent. Et un cadre de vie sublime à Belle-Île.

Pour revenir au yoga, la formation que j’ai suivie nous mettait bien en garde contre une mode « yoga thérapie ». Le yoga n’a rien de thérapeutique, d’après eux. C’est plus une quête sur le chemin. (C’est l’ayurveda la thérapie).

Tu as l’air très familière avec le yoga. Tes lectures, je crois, depuis longtemps?? Et aussi tu as pratiqué??

Moi, malgré mes dizaines d’années de pratique et de recherche, oui, bien sûr, je vois que je progresse, mais vraiment je me sens toujours néophyte, je doute, je doute toujours. Douter et redouter de se tromper. Tu vois, pour moi, à l’horizon, point encore de ce détachement dont tu nous as déjà très bien parlé.

Peut-être c’est ton mode de vie qui te l’enseigne??

Merci encore à vous Laure, Dexter and co, pour cet espace de « confiance confidence ». (tiens en anglais confiant se dit « confident » j’ai toujours adoré ce mot!).

A bientôt. Bonne journée à vous.

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