Nouvelle critique.

15 04 2024

B‌onjour Monsieur Teneloup, 

je reprends le clavier pour vous donner le retour de Franck, mon mari qui vient de finir de lire votre manuscrit.

Il m’a dit avoir eu beaucoup de plaisir à vous lire, il a aimé les associations d’idées , les jeux de mots et les références aux chansons. 

Il a été touché et ému par les difficultés accumulées lors de cette fin de vie « merdique » de vos parents et par ricochet pour toutes les douleurs que vous et vos frères, et vos familles ont traversées.

Il m’a dit avoir parfois été un peu perdu dans la chronologie , dans les « allés et retours » mais finalement qu’importe!, a-t’il ajouté.

La tension entre gravité des situations et des émotions et la forme parfois très drôle du texte, des propos, des réflexions emmène le lecteur (la lectrice) a poursuivre sa lecture jusqu’au bout du bout! Il n’a nullement été perturbé par l’expression employée: « ma lectrice ».

Il m’a également fait part de son envie d’avoir plus d’informations, de pouvoir discuter , échanger avec vous car il a été habité par un sentiment de compréhension, de compassion, une forte envie de vous apporter son soutien.

Bravo, a-t’il dit,  pour l’expression, les mots qui arrivent facilement, avec fluidité.
Il s’est régalé avec votre forme d’humour.

Il a su que vous êtes en pleine reconversion professionnelle et que votre choix s’est porté sur l’hypnothérapie. Il vous souhaite de bien belles aventures hypnotique.

Franck et moi, avons, tous les deux été formé à l’hypnose et l’avons beaucoup pratiquée (en privé ou, pour moi, dans mon cabinet).

Bien amicalement 
Ma Psychologue.

J’ai reçu ce mail hier. Il m’a fait plus chaud au cœur que la température caniculaire de ce dimanche d’avril. Rien que pour les quelques retours qui me sont parvenus jusqu’à maintenant, je suis comblé. Et je me rends compte que mon ambition avec mon manuscrit n’allait pas beaucoup plus loin que ça. Ce sont les autres qui font qu’on devient écrivain et j’ai envie de rajouter peu importe le nombre. En effet, malgré le peu de retours (j’en suis à 4) que j’ai reçus, il me font dire que oui j’ai écrit un texte que, oui, je peux appeler un livre. Et ces 4 avis me sont suffisants pour effacer toutes ces années de doute, toutes ces années où je n’osais pas assumer le fait que j’écrivais réellement un livre. Au fond, qu’il soit publié un jour ou non, n’a plus vraiment d’importance. J’ai symboliquement terminé mon manuscrit à la fin d’une phase de 7 ans et je crois que je rentre dans une autre qui sera, encore une fois, très différente de toutes les autres. Et c’est tant mieux. Et ce qui est bien, c’est que cette idée ne me procure aucun sentiment désagréable. Et aucun regret. Je suis juste satisfait et fier d’avoir fait ce que j’ai fait. Comme ça change par rapport à ce que j’étais avant. Comme c’est agréable. Et c’est écrire ce livre qui m’a apporté cette plénitude actuelle, alors qu’est-ce que j’ai bien fait de l’écrire. Tu ne crois pas Ma Lectrice ?

PS: des 3 retours, en plus de Ma Lectrice, le point commun qui ressort le plus est l’humour. Ma Cheffe préférée qui le lisait dans le train ne pouvait pas s’empêcher de rire devant tout le wagon à la lecture de certains passages. C’était dans la troisième partie. Elle m’a dit: j’ai manqué arrêter à la partie 2 car ça me touchait trop par rapport à ce que je vis avec ma maman en ce moment mais je ne regrette pas d’avoir continué car la suite est savoureuse et très drôle. Elle fait du bien. Moi qui pensais avoir écrit un truc trop glauque pour être lu, qu’est-ce que ça me fait plaisir d’entendre ça !!!


Actions

Information

8 responses

15 04 2024
arlette

bonjour

mais si qu il doit être publié. Il me tarde de pouvoir le lire

mais déjà de tout ce que je cette dame a dit je n en doutais pas

la bise

15 04 2024
Laure

merci de nous faire part des avis donnés par tes lecteurs réels (les lecteurs des maisons d’édition ne sont pas des lecteurs réels s’ils s’arrêtent au bout d’un certain nombre de pages quand les cinquante ou cent premières pages n’obéissent pas suffisamment à un certain nombre de critères (il faut tenir compte des critères économiques pour les maisons d’édition dont le temps passé à lire chaque manuscrit). Je suis tout à fait d’accord avec les avis donnés par tes lecteurs. L’avis de Franck concernant la chronologie fait partie des réflexions que j’ai également eues : on est un peu « perdu » et on se dit « qu’importe » mais le lecteur de la maison d’édition ne se dit pas « qu’importe ». Il a perdu un peu de temps et c’est rédhibitoire pour l’aspect économique de son boulot. Mais pour les lecteurs réels, qui ne sont pas tenus à respecter un temps de lecture, « qu’importe ! », il y a une telle leçon de vie dans ton texte, et tant de vie dans ta façon d’écrire, qu’on peut passer un peu de temps à se perdre et se retrouver. Je crois qu’il te faudra en imprimer quelques uns (chez un imprimeur et à un coût moindre que ce que tu as fait pour la éditeurs) pour les donner à lire à tes amis, tes futurs patients,… qui te les rendront ou non. Ma partie préférée est la deuxième moitié et on pourrait se dire que pour des patients, cette deuxième moitié suffirait… mais elle se justifie par tout ce qui est difficile et dramatique dans la première moitié et elle se lit comme une récompense.

pour entamer ta deuxième session de formation, ce retour de lecture tombe bien, c’est très encourageant. Je suis sûre que tu feras une excellente deuxième session.

la bise

17 04 2024
Dexterfive

Salut Ma Lectrice.
Concernant les lecteurs de maison d’édition je ne suis pas certain de leur existence tellement ils croulent sous les manuscrits. Il y a une maison d’édition où je voulais envoyer le mien qui n’en prend plus de nouveaux tellement ils en ont. Je suis certain qu’aucun lecteur de maison d’édition a lu mon texte en entier. Au mieux quelques pages peut-être?
Concernant les deux parties, je crois qu’elles sont indissociables. Que serait une transformation sans point de départ ? Qui comprendrait l’immensité du chemin parcouru ? Ces deux parties sont les deux faces d’une même pièce. Le Yin, le Yan. Le bas, le haut. Le mal, le bien ou plutôt le mieux. Le noir, le blanc. Et tu peux continuer car tu connais cette petite musique Ma Lectrice, vu que tu as lu et relu mon texte. Rien qu’avec toi, mon livre est déjà un énorme succès commercial !!! Hihihi.

17 04 2024
Laure

coucou, merci pour ta réponse. Nous disons la même chose mais chacun à sa façon et ma façon de le dire n’est peut-être pas très claire. J’ai trouvé très intéressant le ressenti de Franck, d’autant plus qu’il ne te connaît pas.

Je suis toujours très occupée par le jardinage. J’ai passé ma journée dehors. Ça pousse…Il y a du vent et les plants risquent de geler demain ou après demain quand le vent va s’arrêter . Je suis en vigilance.

Je ferme la parenthèse jardinage et reviens vers ton livre.

pour ton livre , tout va bien , donc, puisque les retours sont très positifs et c’est un peu ce que j’essayais de te dire. D’une certaine façon, tu diffuses sans commercialiser mais tu diffuses quand même et ceux qui t’ont lu (et apprécié ton travail) l’ont vraiment lu .

pour l’instant , ce qui compte, dans l’immédiat, c’est ta formation mais je fais juste remarquer qu’en même temps, ton travail d’écriture fait son petit chemin.

16 04 2024
Janie

hello Dexter, Arlette et Laure,

vous revoilou, vous m’avez manqué! I missed you comme on dit en Anglais.

Merci Dexter d’avoir publié ce courrier très encourageant de ta psy. Et aussi le retour de ta cheffe est très sympa. Si tu veux, en échange de ton manuscrit, je te posterai le livre de Fernando Aramburu que, peut-être un jour, tu auras le temps de lire. Mais peut-être pas car j’imagine que la formation d’hypnose va t’emmener vers toute une planète de littérature poetico-historico-philosophico-hypnotique immense. Mais, pour le moment, attendons une possible bonne surprise d’une maison d’édition, non?

Heureuse de lire dans ton texte aujourd’hui que tu es satisfait et fier de ce que tu as fait et « comme c’est agréable ». C’est super!!

Oui, c’est chouette d’être en accord avec ce qu’on a fait, avec ce qu’on fait. Chouette de faire des choses qui nous conviennent. D’en être content. « Samtosha » en yoga. Le contentement.

Pas toujours évident. Souvent ça implique des choix pas si faciles… Et du travail, de l’abnégation, des sacrifices, des abandons, des ratages etc.

Les yogi « éveillés » ou « libérés », comme ils disent, seraient toujours dans le contentement.

Mouais?!

Il y a quelques années, mon psy m’avait montré une photo d’une collègue sur une revue scientifique, très souriante et très avenante et m’avait demandé « vous croyez qu’elle est toujours comme ça? ». Ben oui, je croyais… Je crois encore. Et pourtant, je me doute bien que la vie…

Pour en revenir à ma tête de cochon, j’ai essayé de suivre ton conseil, Dexter, et de faire autre chose que cette tête-là avec ma belle-soeur. Et oui, ça va… D’autant plus que des amis à elle, qui habitent près de la clinique où elle va, l’accueillent. Donc on se voit pour le plaisir et c’est parfait.

Au yoga, j’ai retrouvé la concentration qui m’est nécessaire pour tenir la route. Donc, ouf, ça va mieux.

En fait, en même temps que l’histoire de ma belle-soeur, il y a mon mari qui s’est fait poser une prothèse de hanche en décembre, qui a des problèmes pulmonaires aggravés par l’opération et il y a notre fils qui est à nouveau en mode confiné. Donc pendant 3-4 mois, c’était chaud.

Et c’est que dalle comparé à ce qui nous attend…

Comme disait ma mère, tout le monde veut vivre vieux, mais personne ne veut vieillir. Ou l’inverse. Ça marche pareil.

En attendant je te souhaite aussi une belle semaine de formation.

A très bientôt! Bonne journée à vous!!

17 04 2024
Dexterfive

Hello Ma Chère Janie. (Hello, c’est la manière de saluer de mon prof de guitare dans ses textos, il doit déteindre sur moi…)
J’ai relu mon commentaire pour vérifier mais je n’ai donné aucun conseil à ta tête de cochon. J’avais juste posé une question hypnotique. Il me semble donc que c’est toi-même qui a appliqué ton propre conseil. Je n’y suis donc pas pour grand-chose. D’autant plus que si je comprends bien, ta belle-sœur est moins présente et cela te redonne donc ta zone de bien-être solitaire. Je suis content pour toi de cette belle évolution.
Parfois le problèmes s’accumulent et on n’en voit pas le bout. Et on se demande quand et comment, ils cesseront. Et souvent sans qu’on y prenne garde, ils disparaissent ou du moins tout s’aplanit. Et tout recommence à aller beaucoup mieux. Ce sont des cycles. Tout a un début. Et une fin. Après l’hiver vient le printemps. Et si c’était le printemps qui te redonnait l’énergie qui t’a manquée cet hiver ? Parfois ça tient à peu de chose. Un rayon de soleil redonne le moral. Et le moral donne une autre vision des choses, souvent plus positives. Et un processus s’enclenche dans l’autre sens. Et ça nous permet d’attendre ce qui nous attend en y pensant moins souvent. C’est toujours ça de gagné.
Le contentement….
Tu dis « Pas toujours évident. Souvent ça implique des choix pas si faciles… Et du travail, de l’abnégation, des sacrifices, des abandons, des ratages etc. « . C’est tout à fait ce qui m’est arrivé pendant l’écriture de mon texte. Laure peut en témoigner. En lisant tes mots, je me dis que je ne peux donc pas m’étonner d’être content de moi aujourd’hui.
Ma Chère Janie, je pense que tu as toujours mon mail, alors si tu souhaites que je t’envoie un exemplaire de mon manuscrit, fais-moi signe par là-bas.
La bise.

17 04 2024
Janie

ok Dexter, ça marche, je te contacterai par mail.

Concernant la période difficile que j’ai vécue cet hiver, je ne crois pas que c’était une baisse de moral. J’suis toujours entre deux eaux depuis longtemps à ce niveau-là, depuis toujours? Ah bah oui, plus ou moins! Mais des buts qui me plaisent ont souvent suffi à me tenir debout, sauf il y a… une trentaine d’années où là, je ne croyais plus en aucune petite lumière. Et puis c’est revenu. Et le chemin est plutôt plaisant!

Cet hiver, c’est mon petit confort qui a été bousculé et le fait que je ne pouvais plus du tout glander tranquille à l’abri des regards, je crois. Mes émotions me jouaient des tours…

Mais comme tu le dis, les choses se résolvent souvent d’elles-mêmes, des solutions complétement indépendantes de nous se pointent et « tout rentre dans l’ordre »…

Et oui, « au coeur de chaque tempête se cache une sécheresse qui attend son tour ». La patience est une très belle qualité! Et oui, la nature nous le montre chaque jour!

A bientôt, très belle journée printanière, ensoleillée, à toi Dexter et à tous.te.s!

17 04 2024
Janie

« ça nous permet d’attendre ce qui nous attend en y pensant moins souvent » j’aime bien!!!

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.